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Chargé par les assemblées du clergé de veiller aux intérêts de l'ordre entre deux sessions. |
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Redevance que la papauté exigeait des nouveaux titulaires de bénéfices ecclésiastiques égale au revenu dune année | ||
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Anneau scellé dans le mur extérieur d'une église qu'il suffisait de saisir pour échapper à la justice séculière |
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L'appel comme d'abus était la plainte portée devant une cour souveraine contre un juge ecclésiastique lorsqu'on l'accusait d'avoir outrepassé ses pouvoirs ou entrepris quoi que ce soit contre les libertés de l'église gallicane. | ||
Etendue ecclésiastique sous la juridiction et l'autorité spirituelle d'un archevêque. La France d'ancien régime comptait 19 archevêchés : Aix (Provence) ; Albi (Languedoc) ; Arles (Provence) ; Auch (Gascogne) ; Avignon (Comtat Venaissin) ; Besançon (Franche Comté) ; Bordeaux (Guyenne) ; Bourges (Berry) ; Cambrai (Cambresis) ; Embrun (Dauphiné) ; Lyon (Lyonnais) ; Narbonne (Languedoc) ; Paris ; Reims (Champagne) Rouen (Normandie) ; Sens (Champagne) ; Toulouse (Languedoc) ; Tours (Touraine) ; Vienne (Dauphiné) | ||
Premier dignitaire ecclésiastique de la cour, il dirige toute la maison ecclésiastique du Roi. Il est gouverneur-né de l'Ordre du St Esprit, et dispose de différentes bourses dans les collèges parisiens. | ||
Revenu attaché à une fonction d'église
(dîmes, rentes,
seigneuries, domaines fonciers
) attribué à un ecclésiastique. Il y avait des bénéfices séculiers (évêchés, canonicats, cures, chapellenies), des bénéfices réguliers (aumônier, sacristain, offices claustraux de chambrier...) et des bénéfices mixtes tels que les cures détenues par des réguliers...la règle étant que que les bénéfices séculiers ne puissent être possédés que par des séculiers, les réguliers que par des réguliers. Malgré tout, cette règle était très mal observée tout comme l'était également la règle du non-cumul des bénéfices. La collation des bénéfices revêtait une importance particulière du fait de leur importance et cette collation pouvait s'effectuer par * le roi (ou plutôt le ministre chargé de la feuille des bénéfices) * par le patron (fondateur ou descendant du fondateur ou du donateur d'une église) * par les officiers du Parlement grâce au droit d'indult * les évêques ou le pape |
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Sorte de dîme perçue au boisseau en Poitou | ||
Acte émanant de la chancellerie pontificale et validé par l'apposition d'un petit sceau de cire rouge. De forme moins solennelle que la bulle, il ne contenait pas de préambule, mais simplement ce que le pape accordait. | ||
Livre des heures (matines, laudes, prime, tierce, sexte, vêpres, complies) dont la récitation chaque jour est imposée à tous les clercs ordonnés (prêtres et diacres) ainsi qu'aux religieuses. | ||
Décret papal scellé avec du plomb et portant le sceau personnel du pape pour l'authentifier. La bulle est utilisée pour les actes importants. Dans le cas contraire, le bref est utilisé. | ||
Juridiction religieuse et maillon principal de l'organisation financière du clergé établie en 1616 par lettres patentes pour la répartition des décimes ecclésiastiques entre diocèses. | ||
Camerlingue |
Cardinal qui régit l'état de l'église & administre la justice. C'est l'Officier le plus éminent de la Cour Romaine parce que tout le bien du Saint Siège est administré par la chambre dont il est le Président. Il fait battre monnoie & marche en cavalcade accompagné de la garde des Suisses & autres officiers & il publie des édits. | |
* Recueil de chartes contenant la transcription des archives
d'un établissement religieux, d'une ville ou d'une famille établi
pour d'éviter de manipuler les originaux. * Recueil de titres relatifs aux droits temporels d'un monastère, d'une église (ex : cartulaire de l'abbaye de Saint-Amant de Boixe de l'évêque Guillaume de Blaye) Voir chartrier |
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Cartulaire |
Officier de l'Eglise romaine, gardien des Chartes ou papiers de l'église. St Grégoire le Grand envoya Hilaire son cartulaire en Afrique pour tenir un Concile & remédier aux désordres que causaient les restes des manichéens & des donatistes. Le cartulaire n'était alors qu'un secrétaire gardien des chartes, mais du temps de St Grégoire il avait juridiction dans les provinces où il était envoyé. | |
Somme qui devait être payées à l'église lors des baptêmes, mariages ou sépultures. Le casuel fut pendant longtemps imposé par les curés même si officiellement il était laissé à l'appréciation des fidèles qui ne le voyaient d'ailleurs pas dun bon il car il sajoutait à la dîme. | ||
Nom donné aux circonscriptions créées par les huguenots en 1611 inquiets des desseins du gouvernement. Afin de mieux se défendre, ils groupèrent leurs églises en districts, ces districts en provinces et ces provinces en cercles. | ||
Document retraçant minutieusement le déroulement des cérémonies religieuses, processions, sépultures. | ||
Cérémonie par laquelle un couple qui avait un ou plusieurs enfants naturels se présentait à l'église pour régulariser sa situation, légitimait l'enfant au cours de la messe de mariage en tenant l'enfant recouvert d'un voile | ||
Juridictions souveraines installées dans les parlements
ayant exercé entre 1577 et 1599 en référence aux édits
de Beaulieu (1576), Poitiers (1577), et Nantes (1598).
Elles sont composées de conseillers catholiques et protestants pour
assurer des jugements non suspects aux protestants que ce soit au civil
ou au criminel et de deux présidents, l'un catholique, l'autre protestant..
Si dans certains cas la parité catholiques/protestants est bien respectée (Chambres "mi-parties" de Languedoc, Guyenne, Dauphiné), dans d'autres, la présence de protestants reste très minoritaire (Paris, Rouen) |
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Dignité ecclésiastique occupant le rang immédiatement inférieur à l'évêque à l'origine créée pour décharger les évêques de l'administration temporelle des évêchés et leur permettre de se consacrer à leurs fonctions spirituelles. Plusieurs chapitres, comme Lyon, Strasbourg, St Julien de Brioude, St Victor de Marseille... n'étaient ouverts qu'aux nobles ayant 16 quartiers de noblesse. | ||
Conseil d'un évêque (Assemblée religieuse composée de clercs appelés chanoines dont la fonction principale est de rendre à Dieu un culte solennel dans une église cathédrale ou collégiale. Chez les religieux, il y avait les chapitres généraux relatifs aux affaires de tout l'ordre, des chapitres provinciaux relatifs aux affaires de la province, et des chapitres conventuels pour les affaires d'un couvent. | ||
Jusqu'au XVIIe siècle le cimetière, géré
par le conseil de fabrique était
un lieu ouvert situé dans et autour de l'église, où
les vivants aimaient se retrouver. Peu à peu, le clergé fit
en sorte que le lieu devienne clos et surtout à l'abri des profanations. Au XVIIIe siècle, l'hygiène devient un nouveau critère dont il faut tenir compte, car le manque de place associé au besoin qu'éprouvaient certaines personnes (nobles & notables) à être enterrés dans l'église, font qu'il n'est pas rare de déterrer un corps pour en enterrer un autre. Considérés comme insalubres, certains cimetières furent alors déplacés hors des villes, et en 1776, il devient interdit d'enterrer quelqu'un dans l'église. |
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Aspirant ecclésiastique qui a reçu la tonsure. Employé dans l'étude d'un officier public | ||
Division du clergé qui regroupe les provinces rattachées à la France avant 1561 | ||
DIvision du clergé qui regroupe les provinces rattachées à la France après 1561 comme l'Artois, la Frandre, le Hainaut, l'Alsace, la Lorraine, la Franche-Comté, le Roussillon et la Corse. Les deux archevêchés du clergé étranger sont Cambrai et Besançon. | ||
Comprenait les religieux et religieuses soumis à une règle et vivant en communauté dans une abbaye, prieuré, monastère... De nombreux ordres furent créés au XVIIe siècle à la faveur du regain de religiosité observé au lendemain de la Réforme. | ||
Comprenait : 1 * les archevêques et évêques 2 * les chanoines 3 * curés et vicaires 4 * diacres et autres ministères inférieurs de l'église En 1789, il y avait 18 archevêchés et 121 evêchés d'étendue et d'importance inégales. A la fin de l'ancien régime, le diocèse de Rouen contrôlait 1388 paroisses, tandis qu'Agde dans le Languedoc n'en avait que 25. |
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En droit canon, celui qui avait le droit de conférer un bénéfice ecclésiastique | ||
Eglises qui n'étaient pas sièges d'évêchés mais néanmoins desservies par des chanoines. | ||
Jouissance des revenus dun bénéfice régulier (évêché, abbaye, église) par un membre du clergé séculier, voire parfois un laïc sans en exercer la fonction spirituelle. Seuls les établissements d'hommes étaient donnés en commende. Les établissements de filles étaient toujours en règle, gouvernées par une abbesse. La commende était un moyen simple pour récompenser certaines fidélités ou services par des revenus ecclésiastiques. Souvent critiquée, elle fit des biens d'église une sorte d'apanage de la noblesse. | ||
Ensemble des calculs qui permet de déterminer chaque année les dates des fêtes ecclésiastiques | ||
Conseil local des églises réformées. Il exerce un pouvoir de discipline aussi bien dans la foi que les moeurs |
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On appelait ainsi l'envoi d'un courrier à Rome visant à obtenir un bénéfice avant qu'il ne fut réellement vacant ou même avant que la nouvelle du décès n'ait eu le temps de parvenir jusqu'à Rome. Les provisions obtenues par ce moyen frauduleux étaient en principe nulles et son auteur était frappé d'incapacité à en obtenir d'autres. | ||
Relatif à la cure ou au curé. Conseil paroissial | ||
Personne qui levait la dîme | ||
Imposition ecclésiastique que le clergé
se payait à lui-même pour subvenir à ses charges. Les
membres du clergé étaient répartis en 8 classes mais
ce sont les évêchés
et cures importantes qui étaient taxés le plus légèrement
au détriment du bas clergé lourdement imposé. Cette
situation a en partie été responsable de la mésentente
entre bas et haut clergé. Béarn, Bresse, Bugey et Valromey étaient abonnés aux décimes. |
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Droit ancien consistant à prendre certains biens ayant appartenu à un ecclésiastique qui venait de décéder. Il était exercé sur les évêchés par la Papauté d'Avignon et par le roi en vertu de son droit de régale. Il donnait le droit de prendre le meilleur meuble, le meilleur animal ainsi que la soutane et le bréviaire du curé décédé. |
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Protestants qui après la révocation de l'édit de Nantes se réunissaient dans des lieux isolés pour pratiquer leur culte et ce, en dépit des peines qui pouvaient frapper leur membres : mort pour les ministres, galères et confiscations de leurs biens pour les fidèles. | ||
Sanction qui s'applique au moment de la transmission d'un bénéfice ecclésiastique si une irrégularité est constatée ou en cas d'indignité dans la personne qui le possédait. |
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Transmission d'un droit non excercé à son supérieur, de degré en degré. Après 6 mois, le droit de dévolution passait à l'évêque, puis 6 mois plus tard à l'archevêque. | ||
Ecclésiastique de rang inférieur initialement chargés d'assister évêques et prêtres dans l'instruction du peuple, la distribution des sacrements, veiller sur le temporel et sur le revenu de l'église. |
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Dixième partie des récoltes payés à titre d'impôt à l'église sur toutes les terres (bois, prés et produits des étangs n'étaient pas concernés). Elle était prélevée avant le champart et tous les autres droits seigneuriaux. Chacun, quel que soit le rang et sa religion y était assujetti y compris le roi en vertu du principe que Dieu est le dieu des rois mais le taux pouvait varier à l'infini selon les lieux, les différentes parties d'une même paroisse, les cultures. On distinguait : * les grosses dîmes, sur les froments, seigles, orges, avoines et vins * les menues dîmes sur les légumes et les fruits des arbres (parfois appelées « vertes dîmes » * les dîmes de charnage portant sur le croît du troupeau * la dîme "novale" porte sur les terres récemment défrichées ou les nouveaux fruits. On distingue également la * dîme "solite" depuis longtemps en usage, et la * dîme "insolite", à caractère exceptionnel, demandée par le décimateur sur un revenu autrefois non concerné. Par contre, si une dîme insolite était perçue normalement pendant 40 ans, elle était alors considérée dîme dusage. Quant à la dîme "inféodée", il s'agit d'une dîme dont des laïques se sont emparés, par achat, échange ou souvent par usurpation. Le mode de perception de la dîme était souvent source de mécontentement car souvent affermée, parfois inféodée, fermiers et seigneurs excerçaient leurs droits sans ménagement. |
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Etendue de territoire dont le gouvernement spirituel est confié à un évêque. Sous l'ancien régime il y en avait 139 dont 18 archevêchés et 121 évêchés. Certains ne comportaient que quelques cures (Cavaillon, Orange, Grasse, Vence...) alors que Rouen en comptait 1388, Limoges 868, Chartres 810... | ||
Accord donné par un évêque pour un mariage entre cousins. En droit canon, on compte le nombre de degrés qui séparent de l'ancêtre commun. Une dispense du 4e degré veut dire que les époux avaient des arrières-arrières grands-parents communs. On trouve également des dispenses du 3e au 2e degré ou du 4e au 3e degré. Les dispenses du deuxième degré étaient accordées par le Pape, les autres par les évêques | ||
Laïque qui très jeune est donné à une communauté monastique. Il lui abandonne ses biens. De son vivant, il porte l'habit laïque mais à sa mort est enterré avec l'habit monastique. | ||
Taxes sur le clergé
et les Etats provinciaux. Le
clergé considérait qu'il était exempt de toute contribution
aux charges de l'état par droit divin. S'il y participait, ce n'était
que par sa propre volonté et non par obligation. De même, les Assemblées des pays d'Etat considéraient que leur contribution aux charges de l'Etat n'était qu'un don bénévole qu'ils étaient libres de refuser. C'est ainsi qu'est né le terme de "don gratuit" qui s'appliquait aux sommes que les assemblées ecclésiastiques et les pays d'état ne manquaient jamais de voter pour le roi. D'ailleurs, chaque fois que des Etats tentèrent de s'en affranchir comme le Languedoc en 1632 la répression ne tarda pas : le pouvoir royal ne tolérait l'indépendance des états qu'à la condition que ses finances n'en souffrent pas. |
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Lois d'église | ||
En 1695, puis en 1698, deux édits ont institué une école élémentaire dans chaque paroisse placée sous la surveillance du curé. Cette éducation, catholique, visait à enrayer la progression du protestantisme. Ces édits furent inégalement appliqués. | ||
Une cathédrale est une église où se trouve le siège de l'évêque. Il n'y a donc qu'une cathédrale par diocèse (même si l'on conserve le terme de cathédrale aux églises qui ne le sont plus) | ||
Eglise qui, sans être cathédrale possède ou a possédé un chapitre de chanoines. | ||
Diocèse ou territoire soumis à la juridiction spirituelle d'un évêque | ||
Membre du conseil de fabrique d'une paroisse. Il est chargé de l'administration des revenus et des dépenses (la fabrique étant tout ce qui appartient à une église paroissiale, les fonds et revenus attachés à son entretien, l'argenterie, les ornements, etc...) | ||
Association dont les membres sont généralement élus chargée de gérer les biens paroissiaux. À l'origine les fabriques étaient composées de membres du clergé (marguilliers) mais par la suite les fabriciens furent des laïques élus par les paroissiens. | ||
Liste d'aptitude à l'épiscopat. La charge était presque aussi importante qu'un ministère puisque son titulaire était chargé de désigner au roi les ecclésiastiques à nommer aux bénéfices. | ||
Privilège qu'avait l'Eglise de juger ses propres membres. Un clerc ne pouvait être jugé que devant un tribunal d'Eglise |
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Doctrine favorisant l'autorité du roi en matière d'affaires ecclésiastiques réduisant ainsi celle du Saint siège. | ||
Pratique de l'église catholique qui consistait à "racheter" les fautes de ses paroissiens par des actions (prières, pèlerinages...) mais également contre des dons en espèces. La vente de ces indulgences fut en grande partie à l'origine de la réforme et de la montée du protestantisme en Europe. |
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Grâces accordées par le pape à un corps, communauté ou personne qui permettent de contourner un point de droit. Ces grâces se sont surtout exercées dans le domaine bénéficial. | ||
Concerne la dîme, impôt d'église, qui, en de nombreux endroits a fait l'objet d'une "inféodation", c'est à dire que le droit de perception a été transféré au seigneur en contrepartie du versement au curé de la "portion congrue". | ||
Avec l'excommunication et la suspense, c'est l'une des trois censures dont dispose l'Eglise catholique. Cette sanction lancée à l'encontre d'une collectivité (ville, paroisse...) avait pour effet de la priver de tout office divin. Fréquente au moyen-âge, elle est devenue rare sous l'ancien régime. |
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Politiquement, les communautés israélites ne
dépendent pas des municipalités et les juifs ne participent
pas à l'administration des villes. Elles s'organisent en toute liberté
selon leurs lois et coutumes, ont leurs tribunaux pour régler les
litiges entre juifs, leur budget et leurs taxes, leur propre syndic et c'est
l'intendant qui sert d'intermédiaire
et qui autorise les assemblées. . Toutefois, le roi y exerce son pouvoir en imposant à chacune d'entre elles une taxe qu'il leur est impossible de discuter. |
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Large bande noir que l'on tend autour d'une église aux obsèques d'un grand personnage et sur laquelle sont représentées les armoiries du défunt |
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* Ecrit adressé par un évêque à ses diocésains et par lequel il donne ses instructions |
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Membre laïque du conseil de fabrique chargé de l'administration des revenus de la paroisse. Elus parmi les notables de la ville, ils réglaient le tarif des bancs d'église, des inhumations, nommaient bedeaux, sonneurs et prédicateurs. Ils avaient avec le curé la garde des clés et des ornements de l'église, et souvent, avaient le rôle du "magistrat municipal" chargé des mêmes fonctions que le syndic. (voir communauté) |
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En Bourgogne, communauté de prêtres chargée de desservir une paroisse |
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A l'origine, ville principale d'une province puis ville dotée d'un siége archiépiscopal. Paris, Bordeaux, Toulouse sont des métropoles. | ||
Droits prélevés par les curés sur les paroissiens décédés. Il n'en existait pas partout et il n'était pas toujours facile de les distinguer du casuel perçu pour l'enterrement. En Berry, les curés avaient obtenu le droit de prendre tout l'ameublement de la chambre ou décédait un gentilhomme, mais l'usage avait réduit cette somme à 50 livres plus l'épée du défunt si elle était mise sur la bière. |
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Envoyé de la cour de Rome pour exercer les fonctions d'ambassadeur auprès d'un gouvernement étranger. |
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Désigne la dîme que les curés levaient sur ces terres |
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Etat de dépendance par rapport à un supérieur ecclésiastique. | ||
Registre renfermant les noms des morts le jour de leur sépulture permettant de célébrer les messes anniversaires pour le repos de l'âme du défunt. |
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Offrir un enfant à l'Eglise et à la protection de Dieu au lieu de l'abandonner dans la rue |
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Juge ecclésiastique, délégué par l'évêque pour exercer la juridiction contentieuse |
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Tribunal ecclésiastique, notamment concerné par les ruptures de promesses de mariage. L'étendue de cette juridiction n'a cessé de diminuer au profit de la justice royale et sous l'ancien régime elle ne s'exerçait plus guère que sur les causes purement spirituelles. |
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Baptême effectué en l'absence d'un prêtre, généralement par la sage-femme. (l'ondoiement est autorisé toutes les fois qu'un enfant est en danger de mort. Si le danger presse, toute personne, catholique ou non, peut ondoyer, c'est-à-dire verser de l'eau sur le haut du front et dire "je te baptise au nom du père, du Fils et du Saint Esprit". Les cérémonies dites accessoires viennent compléter ensuite le plus tôt possible l'ondoiement si l'enfant survit.) |
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Circonscription ecclésiastique où s'exerce le
ministère d'un curé. Sous l'ancien régime il s'agit
du territoire rattaché à une église dans laquelle la
population résidante est obligée de s'assembler les dimanches
et fêtes pour y entendre la messe et y recevoir les instructions concernant
ses devoirs civils et religieux.Son territoire est plus ou moins étendu,
une ville, plusieurs villages ou hameaux, mais dans une même ville
peuvent aussi se cotoyer plusieurs paroisses. Le curé en est le chef spirituel, il reçoit la dîme ou la portion congrue, mais il sert aussi d'intermédiaire entre la monarchie et ses fidèles en leur faisant connaître les décisions du pouvoir royal ou en tenant les registres paroissiaux. (voir également fabrique) |
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Celui qui avait fondé, bâti ou doté une église et qui avait acquis un droit de patronage dont ses descendants pouvaient jouir après lui. | ||
Redevance payée par les gros décimateurs aux prêtres qui remplissent dans les paroisses les fonctions curiales. Les curés congruistes ne lèvent donc pas les dîmes de leur paroisse et n'ont droit qu'à une très faible partie de celles-ci. Ils sont en quelque sorte salariés. Fixée par édit, la PC a varié selon les époques : 120 livres en 1571 ; 300 livres en 1629, en 1632, 300 livres pour les paroisses au nord de la Loire, 200 pour le sud ; en 1634, 300 livres pour les curés avec vicaire, 200 pour les autres. En 1768, 500 livres aux curés, 200 livres aux vicaires... Au XVIIe, les congruistes jouissent d'une certaine aisance, alors qu'au XVIIIe celle-ci tend à diminuer, car la PG n'augmente pas aussi vite que le coût de la vie. |
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Livre qui contient un tableau de tous les bénéfices |
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Registre où on inscrit les revenus des quêtes. |
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Revenu perçu par le chanoine d'une cathédrale ou collégiale. Il varie selon l'importance des revenus et la fortune du chapitre. |
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Premiers fruits provenant d'une terre ou d'animaux que l'usage voulait que l'on donne à l'église indépendamment de la dîme. Ni obligation, ni don, les prémices étaient souvent mal définis mais se donnaient souvent aux curés qui ne percevaient pas de dîme |
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Promesse d'observer les règles de l'ordre religieux dans lequel on entrait. La profession monastique entraînait mort civile et ouverture de la succession de la personne qui faisait profession. |
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Annonce publique que le curé fait chaque dimanche à la messe paroissiale, qui récapitule tout ce que les fidèles doivent savoir des fêtes, jeûnes, heures des offices, bans, mandements épiscopaux, etc. |
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Officier de la Cour pontificale qui était chargé de l'expédition des actes. |
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Droit dû au curé d'une paroisse lorsqu'un de ses paroissiens était enterré hors de cette paroisse. |
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Droit en usage dans le diocèse de Reims qui consistait pour un curé à prendre la moitié de la dîme des champs qu'un laboureur de sa paroisse exploitait dans une paroisse voisine. |
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Curé en Bretagne |
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En Bretagne, les régaires sont des juridictions temporelles exercées par les évêques ou les chapitres cathédraux. Sorte d'officialité |
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Prières publiques et processions faites pendant les 3 jours précédant lascension pour demander la bénédiction de dieu sur les fruits de la terre. |
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Religion Prétendument Réformée (protestantisme) |
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Trafic d'objet sacrés, de biens spirituels ou de charges ecclésiastiques. |
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La croyance au commerce avec les démons
par incantations, envoûtements, sortilèges ou maléfices
était très répandue au XVIIe siècle et encore
au XVIIIe. La répression de la sorcellerie fut une préoccupation
constante de la justice de l'ancien régime, et les magistrats se
sont souvent (et sincèrement) cru investis d'une mission divine afin
de purger la terre de tous ces sorciers d'autant plus qu'ils étaient
certains que leurs fonctions les progégeaient des attaques du mal. Dans tout le royaume (et plus particulièrement en Lorraine, Alsace et Franche-Comté) la répression fut un des principaux soucis de la justice et les victimes furent innombrables. Dans ces procès, il était difficile de savoir qui, de la férocité ou de la stupidité, l'emportait. En 1632, un curé est brûlé vif pour avoir dit que le crime de sorcellerie n'existe pas. |
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Biens & revenus tirés du bénéfice qui permettent de faire vivre un ecclésiastique et d'entretenir l'église |
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Terme de Bretagne, désignant une église succursale d'une autre paroisse. |
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Prêtre adjoint à un curé ou à un évêque |
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Visite des paroisses par les évêques, archidiacres, archiprêtres. | ||