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Corporation
enseignante au sens large qui incluait outre les enseignants, des libraires,
enlumineurs, écrivains, bedeaux, avocats
et procureurs, des religieux et
notamment ceux des 4 ordres mendiants (Cordeliers, Carmes, Augustins
& Jacobins)... |
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Droit de prendre sur la propriété
d'autrui les choses nécessaires à sa consommation. Très
fréquemment les communautés
d'habitants avaient des droits d'usage sur une forêt appartenant
au seigneur (droit de prendre du bois de chauffage, de faire pacager
les bestiaux dans la forêt ou de ramasser du bois mort...) |
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Particularité Lorraine où les rues étaient très larges avec un axe de circulation bordé de bandes de terre longeant les façades qui sont elles, sans arbre ni jardin. Cet espace libre appartenait généralement à la commune mais était réservé à l'usage des riverains qui s'en servait de dégagement, place à tout faire, lieu pour entreposer les outils ou le fumier. | ||
Fourniture due à la troupe par les gens qui la logeaient, puis taxe remplaçant l'obligation du logement de troupes (nourriture, boisson, chauffage, etc.) que la population était censée fournir aux troupes royales |
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Droit accordé aux habitants de la paroisse de faire paître leurs animaux sur les communaux, les parcelles en jachère ou cultivées une fois la moisson faite |
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Valet
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T. n. m. Il y a plusieurs sortes
de valets. Premier Valet de Chambre du Roi, est un Officier considérable
de sa Maison qui couche aux pieds de son lit, qui est toujours dans sa
chambre, qui garde sa cassette, &c. Il y a quatre premiers Valets
de chambre. |
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Conséquence directe des grands besoins d'argent du Trésor royal, la vénalité des charges est le fait de mettre en vente les fonctions publiques (offices). Elle s'est d'abord développée sous Louis XII qui passa son règne à l'interdire mais à la pratiquer, suivi par François Ier qui à la faveur des guerres d'Italie en fit un usage plus large mais il fallut véritablement attendre le règne de Louis XIV pour que le système prenne des proportions considérables et représente une part importante du budget de l'état. La vénalité des charges fut abolie en 1789 lors de la nuit du 4 août. |
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De Bresse. Jaune pour la soupe de « gaudes » (à base de farine de maïs grillé) que le Bressan avait lhabitude de faire. Ventre pour lhabitude quavaient les bressans de cacher leur argent ou or dans leur ceinture |
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Officier des eaux et forêts qui avaient sous leur garde et juridiction une certaine étendue de bois et forêt appelée verderie et qui étaient hiérarchiquement placés sous le maître des eaux et forêts, mais au-dessus des gruyers qui disposaient d'une circonscription moins étendue. |
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Du latin « vernaculus » indigène, domestique. = du pays, propre au pays. Une langue vernaculaire nest parlée quà lintérieur dune communauté. Un bâtiment vernaculaire est celui qui appartient à un type communément répandu dans une zone donnée, à une époque donnée. |
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Droit pour un ancien officier ayant exercé un certain temps son office de continuer à jouir, après l'avoir quitté, de ses honneurs et prérogatives. En 1669, le délai d'exercice requis était de 20 ans ; en 1704, un nouvel édit abaissa cette durée à 15 ans moyennant finance, avant de l'établir à 20 ans pour les officiers de justice et 25 ans pour ceux de la maison du roi | ||
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Prêtre adjoint à un curé ou à un évêque |
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Vicomte |
Nom de dignité sans autorité,
& sans Jurisdiction. Celui qui a une Terre ou Seigneurie érigée
sous le titre de Vicomte.
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Au moyen-âge le terme désignait le
seigneur chargé de la défense des biens temporels d'un évêché
(Amiens, Beauvais, Cambrai, Châlons, Chartres, Laon, Le Mans, Meaux,
Reims, Rouen, Senlis, Sens). Le vidame devait conduire les troupes de l'évêché à l'Ost et protéger la maison épiscopale à la mort de l'évêque. Il avait également le droit de prélever certaines redevances sur les habitants. A partir du 15e siècle, sous la pression de l'accroissement du pouvoir royal, son rôle se réduisit. |
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A l'origine, il s'agissait du lieutenant pouvant remplacer
un Comte mais ils s'affranchit de l'autorité
comtale dès le moyen-âge et devint souvent haut-baron. A
l'époque moderne, les vicomtes sont devenus seigneurs hiérarchiquement
situés entre le Comte et le Baron. |
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Justices seigneuriales existant dans certaines parties de la Flandre. |
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Juridiction du viguier. Si la plupart d'entre elles disparurent en 1749 à la suite de l'édit de suppression des petites juridictions, elles se maintinrent toutefois en Provence jusqu'à la révolution car elles étaient les divisions administratives de la province qui en comptait 22. |
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Corvée due au seigneur pour transporter ses vendanges. |
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Soit un cens établi sur la vigne, soit une redevance quelconque payable en vin, mais aussi en blé ou argent. |
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Principal impôt foncier du Hainaut réparti à partir de cadastres anciens remontant à la fin du 16e siècle. | ||
Fait suite au dixième
à partir de 1749. Il s'agit de la même taxe mais qui, diminuée
de moitié passe d'un état temporaire à un état
permanent (d'où la mise en place de contrôleurs des vingtièmes)
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Partie du vingtième qui frappait les revenus et salaires industriels et commerciaux. |
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Visite des paroisses par les évêques, archidiacres, archiprêtres. | ||
Jusqu'à Louis XVI cette administration a toujours été l'une des plus défectueuses de l'ancien régime. En 1599, Sully, nommé grand voyer de France s'occupa avec Henri IV de l'élargissement des chemins royaux, mais son autorité ne s'exerçait que dans les pays d'élections. En 1626, la charge de grand voyer fut supprimée, l'autorité sur les grands chemins passant aux bureaux des finances. Il fallut toutefois attendre le 18e siècle et la création des Ponts & Chaussées pour que de véritables progrès soient réalisés en ce domaine. |
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En Béarn, le mot signifie "avoir droit de cité", faire partie de la bourgeoisie. On était "voisin" de père en fils ou on le devenait en payant une rétribution à la ville. Seuls les voisins étaient convoqués aux assemblées des communautés et pouvaient jouir des communaux. |
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