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Dans certaines régions, le laboureur désigne un paysan aisé. |
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Avis d'imposition collective, souvent sous forme d'affiche | ||
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Officiers chargés de s'assurer si les porcs mis en vente étaient en bonne santé. |
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Droit perçu à Marseille sur les grains et farines consistant en 1 denier par charge de 5 émines et au-dessus (1 émine = 38,7 litres) et de 1 obole par charge de moins de 5 émines. (s'ajoutait au piquet) |
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Lavandier |
Officier du Roi, qui a soin de blanchir le linge. Il y a dans la maison du Roi deux Lavandiers du corps, servans six mois chacun. Un Lavandier de Panneterie-Bouche. Un Lavandier de Panneterie commun ordinaire. Deux Lavandiers de cuisine, bouche & commun. |
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Cassette de bois dans laquelle, jadis, étaient conservées les chartes ou les documents importants des seigneuries. |
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Lettres closes émanant du roi contenant un ordre relatif à un particulier ou à un cas particulier. Elles étaient remises par un officier chargé d'en assurer l'exécution et contenaient très souvent un ordre d'exil ou d'emprisonnement. Elles présentaient l'immense avantage d'éviter au familles l'infamie et le déshonneur auxquels les eût immanquablement exposées une condamnation régulière et c'est à ce titre qu'elles étaient souvent réclamées au roi par les familles elles-mêmes. |
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voir committimus | ||
Modifiaient la condition des personnes sur le plan de la légitimation, anoblissement, rémissions de peine, abolition...) | ||
Conféraient la nationalité française à un étranger. Seul le roi pouvait les accorder et elles devaient ensuite être enregistrées dans les chambres des comptes. |
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voir paréatis | ||
Lettre émanant du roi, ouverte, contresignée par un secrétaire d'état qui doit être enregistrée par le Parlement. Elles concernaient des intérêts privés |
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Lettres d'autorisation |
Sont des lettres qu'une femme obtient du Roi, ou des Juges, pendant l'absence ou au refus de son mari, pour administrer son bien. |
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lettres de provision d'offices, établies en grande chancellerie pour nommer un officier à son poste | ||
Droit seigneurial perçu sur les marchandises apportés sur les foires et marchés en contrepartie de l'obligation des seigneurs d'entretenir les lieux en bon état et de fournir les poids et mesures nécessaires. Ses taux et mode de perception pouvaient être très divers. |
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Court imprimé le plus souvent critique à légard des autorités. Nombreux pendant les guerres de religion, la minorité de Louis XIII, la Fronde (mazarinades) |
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Terme employé pour l'édition. Depuis Charles IX aucun livre de pouvait être imprimé sans privilège du roi mais la censure s'est appliquée plus ou moins sévèrement tout au long de l'ancien régime. L'état connaissait le nombre de presses possédées par les imprimeurs, la chancellerie autorisait les publications, et l'intendant poursuivait les fraudeurs. |
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Partage dun bien indivis. Vente à l'enchère d'un immeuble qui ne se peut aisément partager et dont les copropriétaires ne veulent pas jouir par indivis |
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Convention conclue dans les Pyrénées entre les habitants de chaque côté d'une vallée pour régler l'usage des pâturages, eaux, bois, assurer la paix (même en cas de guerre franco-espagnole), commercer en fréquentant foires et marchés. |
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Distance denviron 4/5 km |
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Terme aussi bien civil que militaire. |
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Charge
créée en 1667. Les attributions du lieutenant général
de police rejoignaient celles des intendants
pour les villes. A Paris, il partageait l'administration de la
ville avec le Prévôt
des marchands mais avait plus grand pouvoir. Chargé de gérer
l'ordre public au sens large, il s'occupait de l'approvisionnement en
blé, du contrôle des métiers, de la surveillance des
imprimeurs, de la lutte contre l'incendie ou les inondations, de la fermeture
des maisons de jeux prohibées, de l'état des bâtiments... |
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Extraits de papier terrier ou registres sur lesquels les seigneurs ou leurs agents inscrivaient les sommes et valeurs reçues de leurs censitaires. Ces derniers étaient souvent les premiers à réclamer cette inscription de peur d'avoir à payer une seconde fois. |
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Séance solennelle des parlements en présence du roi au cours de laquelle ce dernier impose sa volonté obligeant la cour à enregistrer ses édits |
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Large bande noir que l'on tend autour d'une église aux obsèques d'un grand personnage et sur laquelle sont représentées les armoiries du défunt |
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Registre ou cahier dans lequel un particulier ou plusieurs personnages d'une même famille ont inscrit des comptes personnels et des mentions, parfois fort diverses, se rapportant à leurs intérêts économiques, à leur vie domestique ou à leur vie de famille |
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Monnaie
de compte (fictive) qui servait dans les transactions commerciales et
dont la valeur a varié suivant les temps et les lieux. |
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(ou mortuaire) dans un établissement hospitalier, rôle des personnes décédées | ||
Droit seigneurial très productif qui s'appliquait lors de la vente dun bien roturier tenu en censive. Dimportance variable selon les régions, il correspondait en moyenne au 12ème de la transaction et était payable en argent, mais n'était que du 6ème à Périgueux, 8ème à Bordeaux alors qu'en Normandie, ce droit s'appelait 13ème bien que sa valeur réelle fut du 12ème. |
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Textes royaux (ordonnances, édits, déclarations) de Charlemagne à Louis XV auxquels s'ajoutent les arrêts de Parlement et des magistrats locaux ayant pour objectif de limiter les dépenses. | ||
Charge
publique terriblement redoutée sous l'ancien régime. Elle
consistait à assumer financièrement et héberger les
troupes royales de passage dans une région ou une ville. Elle était
d'autant plus lourde que beaucoup en étaient exemptés, et
qu'elle pesait presque exclusivement chez les gens de condition modeste.
Dans certaines communes souvent exposées au passage des troupes,
les habitants désertaient les lieux à l'approche des soldats,
terrorisés par leurs excès. |
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Louvetier |
Officier qui commande à l'équipage du Roi, entretenu
pour la chasse du loup. Autrefois il y avait en France des Louvetiers
entretenus dans toutes les Forêts qu'on nommait alors Loutiers,
Louviers & Chasseleus. |
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