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Droit de faire rouir le chanvre dans un étang ou une rivière | ||
Conféraient la nationalité française à un étranger. Seul le roi pouvait les accorder et elles devaient ensuite être enregistrées dans les chambres des comptes. |
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Catalogue de familles nobles. | ||
Il est difficile d'établir
un chiffre précis, mais l'on estime qu'à la fin de l'ancien
régime environ 17 000 familles nobles coexistaient pour un total
d'environ 83 000 personnes. La plus grande partie de la noblesse l'était
alors de date récente, et l'on considérait que pour appartenir
à la noblesse de race, il fallait 4 générations. La noblesse s'acquérait de 4 manières différentes
: La noblesse pouvait se perdre par déchéance en cas de non exécution de devoirs, de non acquittement de droits, en cas de condamnation infamante ou par dérogeance (exercice de certaines professions considérées incompatibles : travail manuel, professions mercantiles à quelques exceptions près). Par contre, les fonctions domestiques auprès du roi, l'exploitation de mines, la médecine, les notaires ne dérogeaient pas... dans certaines provinces, comme la Bretagne ou l'Artois, la noblesse étaient simplement mise en sommeil et se réveillait intacte lorsque son titulaire cessait d'exercer une activité dérogeante |
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La " vieille noblesse " qui avait prétendument gagné son statut nobiliaire par des faits darmes. |
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Individus qui avaient obtenu le statut nobiliaire par les offices municipaux mais à la veille de la révolution elle avait presque disparue. Ne susbsistaient plus que les maires d'Angers, Angoulême, Bourges, Poitiers, les Prévôt des marchands et les échevins lyonnais et parisiens, les capitouls de Toulouse et les citoyens nobles de Perpignan. |
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Individus dont le statut nobiliaire provenait de la fonction occupée dans la bureaucratie royale. Après 1600, les principales charges concernées sont celles des parlements, chambres des comptes, cours des aides et autres cours souveraines, bureaux des finances qui anoblissaient en deux générations (20 ans d'exercice pour chacune ou mort en charge). Toutefois, les Parlements de Paris, Besançon, Flandres, et Dauphiné, les chambres des comptes de Paris, Dôle, et Grenoble, et la cour des aides de Paris avaient le privilège d'anoblissement au premier degré. |
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La noblesse campagnarde était loin de jouir du même prestige. Souvent méprisée, y compris par les bourgeois parisiens, elle vivotait dans ses manoirs provinciaux, partagée entre son besoin de tenir son rôle et sa peur de déroger. Souvent désargentés, ces hobereaux se devaient néanmoins d'avoir des revenus leur permettant de convenablement doter leurs filles, nourrir une grande famille et conserver le train de vie minimum leur permettant de tenir leur rang. |
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Acquise dès la première génération dans l'exercice d'une charge, soit généralement 20 ans. (ou suite à une mort en fonction) |
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Envoyé de la cour de Rome pour exercer les fonctions d'ambassadeur auprès d'un gouvernement étranger. |
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Officier
public établi pour recevoir des actes
et contrats, personne chargée par l'état de la rédaction,
de l'authentification et de la conservation des conventions conclues entre
des particuliers. Ils devaient être de religion catholique, attester
de leur bonne vie & moeurs et subir un examen au Châtelet
de Paris. |
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Communauté des notaires parisiens qui vit en complète autarcie et première communauté du royaume tant par le nombre de ses membres que par ses privilèges. |
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Depuis l'antiquité, nourrir un enfant relève
des tâches domestiques et les femmes de la haute société
confient leur bébé à des nourrices chargées
de s'occuper de ce "petit animal". A partir du 17e siècle, la mise en nourrice se répand dans toutes les couches sociales et les enfants sont, le plus souvent, placés à la campagne dans des conditions de transport et d'entretien déplorables ce qui explique la mortalité extrèmement importante de ces enfants. A Paris, au 18e siècle des bureaux des nourrices sont créés : des registres sont tenus, des meneurs sont chargés d'emmener les enfants et les nourrices subissent des contrôles. Il faudra attendre l'Emile de Rousseau, à la fin du 18e siècle pour faire prendre conscience de l'absurdité de la méthode et assister à un retour en force de l'allaitement maternel. |
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Terres nouvellement défrichées et mises en labour. Désigne aussi la dîme que les curés levaient sur ces terres |
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