Donner des limites à une terre, un champ. (Voir arpenteur) |
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Ancien
régime |
Expression forgée en 1789 par Alexis de Tocqueville dans son livre "L'ancien régime et la révolution". Si à l'origine elle qualifie un mode de gouvernement obsolète et exécré, elle perd peu à peu sa connotation négative pour simplement désigner les 3 siècles séparant la période féodale de la révolution. | |
Etendue de terre, contenant ordinairement cent perches carrées de superficie en vigueur sous l'ancien régime dans plusieurs régions de France (Metz, Paris, Toulouse...) mais qui selon l'endroit pouvait avoir des équivalences différentes. L'arpent royal équivalait à 5 107 m² |
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Etranger non naturalisé soumis au droit d'aubaine | ||
Marque qu'on laisse sur chaque arpent de bois qu'on met en coupe | ||
Espace dune lieue autour dune ville (env. 4/5 km) où les autorités de la ville pouvaient faire valoir leurs droits ; cest aussi une zone tampon, entre espace protégé et espace non protégé. On y trouve des agriculteurs, des maraîchers, des cabarets et la plupart des fournisseurs de la ville | ||
Terme générique qui est utilisé pour désigner toutes les céréales et qui englobe parfois même les légumineuses. Le blé au sens actuel était souvent qualifié de "blé froment". | ||
Fabrique de "carrons" : briques et dalles en terre cuite que l'on rencontre en Bresse | ||
Pour des terrains, être contigüs | ||
Terrain semé de chènevis ou chanvre. La chènevière était souvent à proximité de la maison, dans une petite parcelle au sol très fertile. Elle était abondamment fumée, profondément labourée et attentivement surveillée lorsque les graines étaient mûres, pour écarter les oiseaux. | ||
Sous l'ancien régime, les fêtes chômées étaient très nombreuses. Colbert en supprima 17 mais sans pouvoir faire disparaître les abus. Il arriva même que des ouvriers se plaignent de cet état de fait, car les jours travaillés n'étaient pas assez nombreux pour assurer leur subsistance et payer leurs impôts. | ||
Réunion, association de cultivateurs, d'éleveurs, de responsables locaux, en vue de favoriser le développement de l'agriculture | ||
Terme qui, sous l'ancien régime désignait quelqu'un d'aisé, vivant sans difficulté financière. |
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Landes, friches, jachères ou bois utilisés
collectivement par les villageois, en particulier pour la pâture du
bétail. C'est dans les communaux que les habitants les plus pauvres des villages trouvaient leurs moyens de subsistance même s'ils étaient soumis à des redevances seigneuriales, comme en Bourgogne où le seigneur prélève un droit de "bleyrie" (2 raz d'avoine et 2 poulets par an pour avoir droit de mener son bétail bovin paître et aisancer en communes". |
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Augmentation dun troupeau par les petits qui naissent chaque année | ||
Le terme de "dame" ou "madame"
fut d'abord réservé aux femmes nobles ou aux abbesses, les
roturières étant appelées
"demoiselle" ou "mademoiselle". |
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Chose dont l'usage ou l'accès sont interdit. Sous l'ancien régime le terme s'applique plutôt aux bois et terres cultivées dont l'accès était en défends jusqu'à enlèvement de la récolte. Le service des eaux et forêts spécifiait les lieux défensables dont l'accès était interdit aux bestiaux. |
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Les 4 grades décernés par les universités : Maitrise ès arts ; baccalauréat ; licence ; doctorat. Généralement il fallait 2 ans de philosophie pour atteindre le niveau maitrise, suivis de 3 ans de théologie pour le baccalauréat, deux ans pour la licence, et 4 thèses au doctorat même si selon les universités les usages pouvaient légèrement différer. |
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Fruits de la terre coupés et moissonnés | ||
La disette fut un phénomène assez courant dans la France d'ancien régime du fait de la faible production agricole et de la manière déplorable dont les grains étaient gérés. | ||
Grade le plus élevé qu'il eût été possible d'obtenir dans une faculté. | ||
Sous l'ancien régime, il s'agit soit d'un homme faisant
partie de la maison (familier du maître du logis), soit d'un homme
qui reçoit des gages pour des fonctions d'ordre inférieur.
Loin d'être méprisée, la domesticité de la première
catégorie a quelque chose de noble et d'envié. Chez le roi
et les grands seigneurs, écuyer,
chambellan, échanson, page, précepteur sont des domestiques
et leurs postes sont avidement recherchés.
Les choses sont un peu différentes pour la seconde catégorie car les domestiques sont parfois vus avec défiance par la police et plusieurs ordonnances tentent de réglementer la profession en leur interdisant de quitter un service sans lettre de congé sous peine d'être accusé de vagabondage ou en leur interdisant d'être armé en ville. Le vol domestique est puni de mort et en cas de grossièreté ou d'insolence envers le maître carcan et bannissement peuvent être prononcés. |
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Mesure pour les grains. Désigne aussi une petite pièce de monnaie valant 12 deniers | ||
Même si les cultures céréalières
étaient au coeur des préoccupations populaires et administratives,
l'élevage revêtait également une grande importance notamment
dans les pays de bocage ou de montagne. L'omniprésence du bail
à cheptel atteste que les revenus d'appoint générés
par quelques têtes de bétail complétaient souvent de
maigres revenus agricoles et ce, que les exploitants soient journaliers
ou laboureurs. Des transhumances s'opéraient entre plaines et montages et c'est souvent grâce à elles que les troupeaux pouvaient s'alimenter, les ressources locales étant insuffisantes. Au XVIe et XVIIe une mutation s'est opérée : si la diversité était jusque là de mise, les nombreuses restrictions (voir enclosure) qui sont apparues à ce moment (ordonnances des Eaux & Forêts limitant la présence des bêtes dans les bois, l'aliénation des communaux, les défrichements....) ont fait qu'une certaine spécialisation s'est mise en place tenant compte des particularités régionales, en plus des restrictions dues aux insuffisances fourragères. En Picardie, Lorraine, Ile de France, pays d'openfield la vaine pâture était limitée à 2 ou 3 moutons par arpent d'exploitation. En Auvergne, il était interdit de faire pâturer l'été, plus de bêtes que l'on pouvait en accueillir l'hiver. Boulonnais excepté,les régions qui élevaient de cheval (Normandie, Gascogne, Bretagne, Franche-Comté, Poitou, Limousin, Auvergne) ne l'employaient qu'accessoirement aux labours car tous les espoirs se portaient alors vers les bovins. A partir du XVIIIe ils servirent aux charrois, mais aussi attelés à la charrue où ils remplacèrent les boeufs. L'âne fut particulièrement apprécié pour les courtes distances à partir du XVIIe siècle surtout dans les pays accidentés du sud et dans les vignobles tout comme les mulets peu coûteux à élever, qui présentaient des qualités de force, endurance et longévité. Dans le Charolais, le Brionnais ou le Limousin, c'est la production de viande bovine qui suscita un actif commerce dès le XVIIe siècle tandis que l'élevage laitier se développa en Auvergne (Bleu, St Nectaire, fourme...) et en Savoie (gruyère...) Le mouton était partout (pays bocagers, marais littoraux, garrigues méditerranéennes, montagnes, et même dans les openfields où parqués dans des enclos mobiles, ils assuraient la fertilisation des terres), et au XVIIIe siècle plusieurs bergeries nationales virent le jour. Il faut dire que les débouchés offerts étaient doubles : laine et viande, la laine alimentant une industrie textile naissante et surtout croissante. Chèvres et porcs, très nombreux au moyen-âge, ont souffert de la fermeture des forêts et de la restriction de la glandée et à la fin du XVIIIe siècle les effectifs s'étaient considérablement réduits ne subsistant plus que pour un usage domestique. La production d'animaux de basse-cour, modeste, alimentait surtout les marchés locaux ou ravitaillait les marchands-coquetiers, les abeilles produisaient cire et miel (sucre de l'époque), quant aux lapins ce n'est que bien plus tard (XIXe siècle) qu'ils firent l'objet d'un élevage domestique. |
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Révolte populaire | ||
Mouvement de clôture des champs visant à passer dune agriculture communautaire (principe des 3 soles : blé, céréale de printemps, orge ou avoine, et jachère pour troupeaux) à une forme individuelle dexploitation au bénéfice des grands propriétaires qui ont cherché à rentabiliser leurs exploitations, et à « clore » leurs terres pour les soustraire aux pratiques communes. A entraîné lélimination progressive des paysans indépendants | ||
Si l'abandon d'enfant -ou exposition- est considéré
comme un crime par la législation, il n'en reste pas moins très
fréquent sous l'ancien régime. On le dépose devant
la porte d'un notable, d'une église, à Paris dans un
tour, voire même simplement dans
la rue afin qu'il soit recueilli. En campagne, ces enfants trouvés sont en principe à la charge du seigneur haut justicier du lieu mais cette loi est bien mal respectée et ce sont souvent les paroisses qui héritent du fardeau. Au 17e siècle, un souci humaniste voit le jour et des établissements spécialisés apparaissent imitant celui ouvert en 1638 par Vincent de Paul. Légitimes ou illégitimes, tous les enfants sont concernés par l'abandon y compris chez les bourgeois, et si nombre d'entre eux semblent l'être avec l'intention (réelle ou pas) de "le reprendre" plus tard (on laisse une marque permettant de l'identifier), cette intention sera rarement suivie d'effet, le taux de mortalité étant extrèmement élevé. |
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En fonction de sa taille, l'exploitation
agricole ne revêtait pas toujours la même signification. Le
chemin était long entre l'exploitation partielle, souvent complément
de revenu pour un artisan rural ou un journalier,
et le gros laboureur des exploitations
d'openfield du nord de la France. Entre les deux, une multitude de cas
se présentaient |
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Une université se composait le plus souvent de 4 facultés : droit, médecine, arts et théologie. |
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Ménage, foyer, famille. Ensemble des personnes vivant autrefois autour du même feu. Il regroupe tous ceux qui vivent dans un même foyer : père, mère, enfants ascendants, collatéraux, domestiques. Par convention, les veuves et les personnes vivant avec elles, ou les femmes seules sont dénombrées pour un demi-feu. On a souvent tenté de déterminer le nombre moyen de personnes composant le feu, afin de pouvoir dénombrer les habitants d'une localité ou d'une région et le coefficient multiplicateur varie en général de 4,5 et 5,5, même s'il faut ensuite tenir compte des brusques périodes de déclin ou d'essor démographique qui peuvent ponctuellement faire varier ce coefficient. | ||
Les forges, apparues dès le moyen-âge
et très grosses consommatrices en bois se multiplient dès
le 16e siècle. Sous François Ier, l'on en recense
presque 500 et les "maîtres des forges" commencent un
peu partout à se retrouver en haut de l'échelle sociale. |
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Peine prononcée contre des personnes de basse condition, souvent des femmes car les hommes étaient envoyés aux galères. Le fouet se donnait par le bourreau sur la place publique. |
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Propriété du seigneur souvent affermée à des boulangers appelés "fourniers". |
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Communauté qui rassemblait une famille au sens large du terme (parents, enfants, frères, soeurs, cousins....) ou une association contractuelle d'individus vivant sous le même toit avec pour objectif de tirer leurs moyens de subsistance d'une exploitation agricole. | ||
Le froment, lorsquil ne qualifiait pas les grains de blé séparés de la tige après battage, était, vers 1760, lavoine fourragère appelée aussi "avoine élevée" |
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Sous l'ancien régime la futaie se définit en
fonction de l'âge du bois. Elle est * haute à 100 ans au XVIe siècle, 120 ans au XVIIe siècle, plus encore au XVIIIe siècle * moyenne entre 80 et 100 ans * basse entre 50 et 80 et à partir du XVIIe siècle, la réglementation concerne aussi bien le domaine du roi que les forêts privées. (voir aussi Eaux et forêts) |
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La galère est également un bâtiment
long, plat et manoeuvré à la rame en usage en Méditerranée.
La marine royale a toujours fait grand usage de galériens. En 1564, une ordonnance interdit de condamner aux galères pour moins de 10 ans et Colbert n'hésitait pas à faire pression sur les tribunaux pour obtenir de nombreuses condamnations. Il est également fait grand usage d'esclaves noirs, de vagabonds, déserteurs, huguenots... |
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Individus ne disposant pas de personnes respectables capables de se porter garantes pour eux : clochard, vagabond. | |
Ensemble des céréales produites sous l'ancien régime tandis que les "bleds" ne désignent que les céréales panifiables. La part des grains dans l'alimentation des ménages est considérable et le pain peut représenter plus de la moitié de leur salaire. Ils constituent souvent une véritable obsession pour les populations qui craignent les disettes et famines, et pour le pouvoir royal qui lui, craint les révoltes frumentaires si fréquentes sous l'ancien régime. | ||
Manière de donner une terre à bail en prenant pour rente la moitié des fruits. |
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Individu non natif de la ville où il réside | |
Etoffes de coton peintes ou imprimées de couleurs variées fabriquées en Inde. Au XVIe siècle, elles ont connu un énorme succès. | ||
Etendue de terre qu'un homme peut travailler dans la journée. Cette quantité variait considérablement d'un lieu à un autre. |
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Court imprimé le plus souvent critique à légard des autorités. Nombreux pendant les guerres de religion, la minorité de Louis XIII, la Fronde (mazarinades) |
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Distance denviron 4/5 km que pouvait couvrir un paysan en une journée |
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Registre ou cahier dans lequel un particulier ou plusieurs personnages d'une même famille ont inscrit des comptes personnels et des mentions, parfois fort diverses, se rapportant à leurs intérêts économiques, à leur vie domestique ou à leur vie de famille |
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Monnaie
de compte (fictive) qui servait dans les transactions commerciales et
dont la valeur a varié suivant les temps et les lieux. |
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(ou mortuaire) dans un établissement hospitalier, rôle des personnes décédées | ||
Exploitation agricole familiale qui se compose d'une habitation et des dépendances nécessaires pour vivre |
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Terme bourguignon pour "manse", ("mas" en provençal). En Bourgogne, le meix est une unité d'exploitation ou le domaine d'une famille. Il comprend bâtiments, cours, jardins, arbres, passages, quelquefois pré, vigne et culture. | ||
Du fait de l'extrème misère, de la contrebande, de l'assiette arbitraire des impôts, nombre de familles étaient fréquemment ruinées et contraintes de recourir à la mendicité, l'un des pires fléaux de l'ancien régime. De nombreux édits l'interdisent, en 1700 il est interdit de faire l'aumône dans les rues et les églises sous peine de 50 livres d'amende, mais aucune mesure n'est efficace et les rangs des mendiants grossissent sans cesse. Circulant souvent en bandes, ils se livrent alors à des violences sur une population terrorisée. |
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Mélange de seigle et de froment semé dans le même champ. |
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Aux XVIe et XVIIe siècles,
la monnaie réelle (à ne pas confondre avec la monnaie
de compte) fut d'abord l'écu puis à partir du XVIIe
siècle, le louis (toutes deux en or). L'écu (parfois appelé
louis d'argent) devint alors une subdivision du louis d'or. D'autres subdivision
très nombreuses se cotoyaient : sou, liard, deniers,
sol, obole, pistole... |
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Dans un établissement hospitalier, rôle des personnes décédées |
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Un moulin est avant tout "une machine à faire tourner les meules" ce qui explique que sous l'ancien régime, même si les moulins à blé étaient les plus nombreux, il en existait bien d'autres types (à papier, à ciment, à fer...). Ils se sont multipliés au bord des rivières, l'eau leur fournissant l'énergie nécessaire pour tourner et ils constituèrent, avant la vapeur, la principale source d'énergie (avec le bois). | ||
Machine servant à piler ou broyer des grains qui dépendait du seigneur. Tous ceux habitant dans l'étendue de la seigneurie étaient obligés de venir y moudre leur blé. |
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Mesure de capacité. Le muid de Paris équivalait à 268,22 litres, mais à 685 litres dans l'Hérault, 297 litres à Cahors et en Bourgogne, 250 litres dans l'Aisne... |
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Depuis l'antiquité, nourrir un enfant relève
des tâches domestiques et les femmes de la haute société
confient leur bébé à des nourrices chargées
de s'occuper de ce "petit animal". A partir du 17e siècle, la mise en nourrice se répand dans toutes les couches sociales et les enfants sont, le plus souvent, placés à la campagne dans des conditions de transport et d'entretien déplorables ce qui explique la mortalité extrèmement importante de ces enfants. A Paris, au 18e siècle des bureaux des nourrices sont créés : des registres sont tenus, des meneurs sont chargés d'emmener les enfants et les nourrices subissent des contrôles. Il faudra attendre l'Emile de Rousseau, à la fin du 18e siècle pour faire prendre conscience de l'absurdité de la méthode et assister à un retour en force de l'allaitement maternel. |
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Terres nouvellement défrichées et mises en labour. |
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Droit de faire pâturer le gros bétail en forêt | ||
Si la paysannerie de l'ancien régime était
particulièrement défavorisée en quelques provinces
(Marche, Auvergne, Forez...) dans d'autres elle accusait une prospérité
de plus en plus marquée (d'ailleurs, la propriété rurale
progresse considérablement au XVIIIe siècle). L'agriculture
se développe, les marécages sont drainés un peu partout,
le rendement agricole augmente, l'élevage bovin progresse, et certaines
provinces s'enrichissent grâce à leur agriculture, comme la
Provence qui exporte son huile d'olive. Certes, la différence entre le notable du village et le journalier demeure mais l'on trouve de plus en plus de petits propriétaires, même si les revenus de ces quelques parcelles ne les dispense souvent pas d'également travailler la terre d'autrui pour faire vivre leur famille. L'habitat se transforme et les maisons sont alors souvent reconstruites en pierre y gagnant en sécurité mais surtout en confort. Commerce et artisanat se développent encourageant des échanges sur des distances beaucoup plus grandes qu'auparavent. |
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Avec la famine, la peste est l'une des principales causes
de surmortalité de l'ancien régime. Du milieu du XIVe siècle
jusqu'à la fin du XVIIe siècle les épidémies
se succèdent faisant pour le seul XVIIe siècle plus de 3 millions
de morts. Au XVIIIe siècle, pour une raison inconnue les épidémies
se font plus rares. Mise en quarantaine, fuite, vaines tentatives de protection sanitaire furent les seuls moyens connus pour tenter de rester à l'écart de la maladie, mesures dont le peu d'efficacité fut attribuée à un châtiment de Dieu. Pour les masses populaires, prier et faire pénitence, devinrent alors les seuls moyens de se soustraire à l'épidémie. |
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Expression en usage sous l'ancien-régime pour désigner les campagnes par opposition aux villes |
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Tout enfant né après l'aîné, à l'exception du benjamin. |
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Groupe des quatre arts libéraux enseignés à l'université : arithmétique, géométrie, musique, astronomie. Voir aussi trivium |
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Richelieu, pour financer la guerre contre l'Espagne
avait fait tripler le montant de la taille.
Il s'en est suivi plusieurs révoltes paysannes : |
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Tous ceux qui n'étaient ni nobles ni ecclésiastiques |
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En Bourgogne, étendue de pré qu'un homme peut faucher en un jour équivalent au journal, terme réservé aux terres labourables. |
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Monnaie valant un vingtième de livres. Les sols pour livre étaient pour la livre d'ancien régime ce que sont aujourd'hui les centimes. |
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Résidu de la mouture des grains, principalement composé de débris de lécorce |
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La croyance au commerce avec les démons
par incantations, envoûtements, sortilèges ou maléfices
était très répandue au XVIIe siècle et encore
au XVIIIe. La répression de la sorcellerie fut une préoccupation
constante de la justice de l'ancien régime, et les magistrats se
sont souvent (et sincèrement) cru investis d'une mission divine afin
de purger la terre de tous ces sorciers d'autant plus qu'ils étaient
certains que leurs fonctions les progégeaient des attaques du mal. Dans tout le royaume (et plus particulièrement en Lorraine, Alsace et Franche-Comté) la répression fut un des principaux soucis de la justice et les victimes furent innombrables. Dans ces procès, il était difficile de savoir qui, de la férocité ou de la stupidité, l'emportait. En 1632, un curé est brûlé vif pour avoir dit que le crime de sorcellerie n'existe pas. |
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Pièce de monnaie de compte valant 12 deniers et le vingtième dune livre |
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Période qui précède une récolte |
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La troisième classe de la société par opposition au clergé et à la noblesse. Equivalait souvent à la bourgeoisie. | ||
Mortier de terre contenant 20 à 30 % dargile mélangée à de la paille dorge ou davoine |
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Sorte d'armoire ronde et tournant sur un pivot posée dans l'épaisseur d'un mur, qui sert aux religieuses pour faire passer ce qu'elles reçoivent du dehors, ou ce qu'elles y envoient. On s'en sert aussi dans certains hospices notamment pour y déposer les enfants exposés (abandonnés) |
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Céréales semées en mars (appelées aussi pour cette raison les "mars") et arrivées à maturité au bout de 3 mois, notamment l'avoine et l'orge. |
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Corporation
enseignante au sens large qui incluait outre les enseignants, des libraires,
enlumineurs, écrivains, bedeaux, avocats
et procureurs, des religieux et
notamment ceux des 4 ordres mendiants (Cordeliers, Carmes, Augustins
& Jacobins)... |
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Particularité Lorraine où les rues étaient très larges avec un axe de circulation bordé de bandes de terre longeant les façades qui sont elles, sans arbre ni jardin. Cet espace libre appartenait généralement à la commune mais était réservé à l'usage des riverains qui s'en servait de dégagement, place à tout faire, lieu pour entreposer les outils ou le fumier. | ||
Droit accordé aux habitants de la paroisse de faire paître leurs animaux sur les communaux, les parcelles en jachère ou cultivées une fois la moisson faite |
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De Bresse. Jaune pour la soupe de « gaudes » (à base de farine de maïs grillé) que le Bressan avait lhabitude de faire. Ventre pour lhabitude quavaient les bressans de cacher leur argent ou or dans leur ceinture |
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Du latin « vernaculus » indigène, domestique. = du pays, propre au pays. Une langue vernaculaire nest parlée quà lintérieur dune communauté. Un bâtiment vernaculaire est celui qui appartient à un type communément répandu dans une zone donnée, à une époque donnée. |
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