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Ensembles symboliques figurant autrefois sur les boucliers ou écus pour distinguer les personnes, les familles, les communautés, et constituant une marque héréditaire. |
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Chevalier possédant assez de biens pour lever une "bannière" c'est à dire grouper sous son autorité plusieurs chevaliers. | ||
Titre de noblesse. Un baron était à
l'origine l'homme du roi. Cette qualification s'appliqua d'abord aux grands
vassaux du roi, mais peu à peu le titre perdit de son importance
et à partir du XVIe siècle, le baron ne fut plus que le seigneur
d'une baronnie, terre groupant plusieurs fiefs. Une baronnie est composée d'au moins 3 châtellenies. |
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Ceux reconnus par un roi naissaient "princes" ; ceux reconnus par un prince naissaient "gentilshommes" ; quant à ceux des gentilshommes ils ne furent reconnus en tant que nobles que jusqu'en 1600. Henri IV les priva de ce privilège même si en quelques provinces la coutume est restée la plus forte pendant encore plusieurs générations. | ||
Ensemble des signes et emblèmes qui composent l'écu d'une famille | ||
Par suite du droit d'aînesse les cadets des familles nobles se trouvaient souvent en position d'infériorité par rapport à l'aîné sur le plan du partage des successions et des armoiries. |
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Noble admis
dans l'ordre de la chevalerie. Premier grade dans certain ordres honorifiques. Le titre est souvent porté par les cadets de grandes maisons. |
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Titre nobiliaire venant après celui de Duc | ||
Domaine d'un seigneur qualifié du titre de comte composé d'au moins deux baronnies et trois châtellenies, ou d'une baronnie et de six châtellenies. Ce titre d'honneur ou degré de noblesse, est immédiatement au-dessus de celui de vicomte et au-dessous de celui de marquis. | ||
Un office transmettait la noblesse au premier degré lorsqu'il anoblissait le fils dont le père était mort revêtu de cet office ou l'avait exercé assez longtemps pour acquérir droit de vétérance. Au second degré, il fallait pour anoblir la famille que le père puis le fils l'eussent tous deux exercé pendant un certain nombre d'années. |
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"Perdre son rang, sa noblesse".
Un noble déroge s'il se livre à des activités roturières
réputées ignobles (activités «mécaniques»,
manuelles; commerciales de détail, agricoles en dehors de la réserve,
du parc, du jardin d'agrément; sans oublier le crime (brigandage,
par exemple). Mais il existait des exceptions : le grand commerce maritime,
notamment la traite avec les «isles»;
la verrerie, les forges, l'exploitation des mines. Des décisions
royales prévoyaient expressément la non-dérogeance
en cas d'activités maritimes. Certaines provinces, comme la Bretagne, permettaient aux nobles qui avaient dérogés de retrouver leur ancien statut à l'abandon de leur activité non noble. |
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Phrase inscrite dans les armoiries. Exprime un idéal, un but, une règle de conduite | ||
Titre le plus élevé de la hiérarchie
nobiliaire situé juste avant les princes.
Il existait 3 niveaux de ducs : |
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Seigneurie ou principauté à laquelle le titre
de duc est attaché et qui relève
généralement du roi. En 1582, Henri II fixe
le revenu minimum pour établir un duché à 8 000 écus.
Les terres érigées en duchés-pairies présentaient pour leurs habitants l'avantage de relever directement du Parlement sans passer par les juridictions intermédiaires. |
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Bien que le duel ait été autorisé depuis
le Ve siècle après avoir été introduit par les
Germaniques, dès le moyen-âge, des restrictions apparaîssent.
L'ordonnance de 1306 de Philippe
le Bel autorisait les proches d'une victime d'assassinat à se
venger en provoquant le meurtrier en duel mais à condition d'avoir
au préalable obtenu une autorisation royale prise au Parlement. En 1545, c'est François Ier qui le premier refuse cette autorisation adoptant ainsi la position de l'église catholique, qui condamne la pratique (elle reste néanmoins très largement en vigueur car nombre des gentilshommes sont protestants) Si en 1623 une ordonnance royale condamne à mort les duellistes, 3 ans plus tard ils sont privés de la noblesse et le duel ayant entraîné mort d'homme devient crime de lèse-majesté. Le duel était pourtant tellement bien ancré dans les moeurs du pays que ce n'est qu'au début du XXe siècle qu'il en sera définitivement extirpé. |
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* Gentilhomme
qui accompagnait un chevalier en portant
son écu (bouclier) * titre inférieur de la noblesse d'extraction ancienne ou récente. (= damoiseau. Le féminin "dame" figure parfois sur des actes d'état civil |
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Duchés, marquisats, comtés, vicomtés et baronnies qui anoblissaient immédiatement les rares roturiers à en avoir bénéficié. |
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Noble dextraction ancienne (au moins 4 générations) |
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Science de l'étude des armes, armoiries et blasons | |
Privilèges accordés par le roi. Pour être admis aux honneurs de la cour il fallait une noblesse qui remonte à 1400. Ils consistaient en une présentation au roi ou à la famille royale à laquelle s'ajoutait pour les hommes, le privilège de monter dans les carrosses du roi et de l'accompagner à la chasse. |
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Le titre de Madame appartenait aux filles
du roi, à ses soeurs et à la fille aînée du
Dauphin. Toutes, sauf la fille aînée du roi devaient ajouter
à ce titre leur nom de baptême. |
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Titre nobiliaire situé après le Prince et le Duc originairement donné aux seigneurs investis du commandement des régions frontalières. Sous l'ancien régime, le titre avait considérablement perdu de son prestige du fait de l'usurpation qu'en faisait certains roturiers. |
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A partir de Louis XIV le titre de Monseigneur désigne le dauphin, mais l'usage s'introduit de donner ce titre aux ministres, hauts-fonctionnaires, évêques et intendants. |
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Titre donné au frère du roi, surtout à partir de Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII. Si le roi avait plusieurs frères, le puîné recevait le titre. |
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Catalogue de familles nobles. | ||
La noblesse s'acquérait de 4 manières différentes
: La noblesse pouvait se perdre par déchéance en cas de non exécution de devoirs, de non acquittement de droits, en cas de condamnation infamante ou par dérogeance (exercice de certaines professions considérées incompatibles : travail manuel, professions mercantiles à quelques exceptions près). Par contre, les fonctions domestiques auprès du roi, l'exploitation de mines, la médecine, les notaires ne dérogeaient pas... dans certaines provinces, comme la Bretagne ou l'Artois, la noblesse étaient simplement mise en sommeil et se réveillait intacte lorsque son titulaire cessait d'exercer une activité dérogeante. |
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La " vieille noblesse " qui avait prétendument gagné son statut nobiliaire par des faits darmes. |
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Individus qui avaient obtenu le statut nobiliaire par les offices municipaux mais à la veille de la révolution elle avait presque disparue. Ne susbsistaient plus que les maires d'Angers, Angoulême, Bourges, Poitiers, les Prévôt des marchands et les échevins lyonnais et parisiens, les capitouls de Toulouse et les citoyens nobles de Perpignan. |
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Individus dont le statut nobiliaire provenait de la fonction occupée dans la bureaucratie royale. Après 1600, les principales charges concernées sont celles des parlements, chambres des comptes, cours des aides et autres cours souveraines, bureaux des finances qui anoblissaient en deux générations (20 ans d'exercice pour chacune ou mort en charge). Toutefois, les Parlements de Paris, Besançon, Flandres, et Dauphiné, les chambres des comptes de Paris, Dôle, et Grenoble, et la cour des aides de Paris avaient le privilège d'anoblissement au premier degré. |
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La noblesse campagnarde était loin de jouir du même prestige. Souvent méprisée, y compris par les bourgeois parisiens, elle vivotait dans ses manoirs provinciaux, partagée entre son besoin de tenir son rôle et sa peur de déroger. Souvent désargentés, ces hobereaux se devaient néanmoins d'avoir des revenus leur permettant de convenablement doter leurs filles, nourrir une grande famille et conserver le train de vie minimum leur permettant de tenir leur rang. |
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Acquise dès la première génération dans l'exercice d'une charge, soit généralement 20 ans. (ou suite à une mort en fonction) |
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Issus d'une coutume datant du moyen-âge. Les pairs de France bénéficiaient de privilèges honorifiques et judiciaires importants.. Jusqu'en 1789, 7 pairies ecclésiastiques et 152 fiefs furent érigés en pairies. Il en restait 66 en 1789. | ||
Qualification donnée aux membres des familles
souveraines ou à quelques seigneurs d'un rang particulièrement
élevé. Les princes de sang occupaient le rang le plus élevé. Venaient ensuite les princes légitimés (issus de maisons souveraines étrangères), et les seigneurs propriétaires de terres érigées en principautés qui portaient le titre de prince. En 1789, il y avait 8 princes de sang : le duc d'Orléans (et ses 3 fils) ; le duc de Chartres ; le duc de Montpensier ; le comte de Beaujolais ; le prince de Condé et ses deux fils, duc de Bourbon et duc d'Enghien ; le prince de Conti et les membres de la famille royale étaient outre le roi, ses deux fils, ses deux frères (Comte de Provence et Comte d'Artois), ainsi que les 2 fils de celui-ci les ducs d'Angoulème et de Berry. |
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Au moyen-âge le terme désignait le
seigneur chargé de la défense des biens temporels d'un évêché
(Amiens, Beauvais, Cambrai, Châlons, Chartres, Laon, Le Mans, Meaux,
Reims, Rouen, Senlis, Sens). Le vidame devait conduire les troupes de l'évêché à l'Ost et protéger la maison épiscopale à la mort de l'évêque. Il avait également le droit de prélever certaines redevances sur les habitants. A partir du XVe siècle, sous la pression de l'accroissement du pouvoir royal, son rôle se réduisit. |
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Terme revêtant plusieurs significations. A l'origine,
il s'agissait du lieutenant pouvant remplacer un Comte
mais ils s'affranchirent de l'autorité comtale dès le moyen-âge
et devinrent souvent de hauts-barons. A l'époque moderne, ils sont
devenus seigneurs, situés dans la hiérarchie entre le Comte
et le Baron. |
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